Vous avez sans doute déjà aperçu, en pleine nature, ou en bord de route, un animal sauvage peu craintif, qui vous laisse plus ou moins l'approcher... Vous auriez pu croire qu'il était blessé ou malade, qu'il avait besoin d'aide pour qu 'il soit si indifférent à votre présence...
Hélas non... Ce sont donc des animaux élevés par l'homme puis relâchés ... par des éleveurs qui les mettent à disposition des chasseurs et de leurs sociétés de chasse...
Voici une idée à travers quelques chiffres :
Éleveurs de Gibiers : 500 à 600 Éleveurs au SNPGC, 70 % de la production française :
14 millions de faisans - 5 millions de perdrix - 1 million de canards colverts - 120 000 lièvres - 10 000 lapins de garenne - 500 tonnes de viande de cerf - 170 tonnes de viande de daim.
Accouveurs "Gibiers" : 15 accouveurs de Gibier,
30 à 40 millions d’œufs à couver (faisans et perdrix) sur 60 millions d’OAC produits par an.
Le nombre de bruants ortolans a drastiquement diminué depuis 1980... ce n'est pas pour autant que son statut d'espèce protégée depuis 1999 est respecté... Sa chasse est interdite depuis 1979, MAIS chaque fin d'été... dans le département des Landes, la capture se pratique encore aujourd'hui en toute impunité avec des matoles.
pour en savoir plus : vigienature.mnhn.fr
Des pièges tuants à appâts (végétal ou carné) peuvent être installés partout en France. Par définition, les pièges utilisant des appâts ne sont pas sélectifs dès lors que l’espèce visée partage le même régime alimentaire que d’autres espèces. Les appâts carnés sont en effet susceptibles d’attirer tous les carnivores, protégés ou non, « nuisibles », et bien sûr domestiques.
Le son de la trompe de chasse et des meutes de chiens s'est encore fait entendre dans nos forêts. Une occasion de rappeler combien la chasse à courre peut devenir une pratique cruelle. C'est l'association One Voice qui s'insurge une nouvelle fois contre cette tradition ancrée dans la tradition française
La chasse à courre ou vénerie est un loisir interdit dans la quasi-totalité des pays européens MAIS qui continue à se pratiquer et à se développer dans près de soixante-dix départements français. (Après l'Allemagne en 1952, la Belgique en 1995, l'Écosse en 2002, l'Angleterre et le Pays de Galles ont interdit en 2004 la chasse à courre sur leur territoire).
Des faons dévorés vivants par les chiens, des laies abattues avec leurs marcassins, des cerfs a bout de souffle noyé en essayant de prendre la fuite.
mais ce n'est pas mieux du coté des animaux domestiques... les chiens sont épuisés, les chevaux totalement exténués ...
sans oublier la nature qui reste marquée par une journée aussi triste que dévastatrice... pousses cassées, arbres abîmés et parterre labouré.
vous pouvez également trouver encore plus d'information ici : www.aspas-nature.org